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Hymenopteres

Page history last edited by Alaa 13 years, 8 months ago

Les hyménoptères

 

  • 1. Introduction

1.1  Ethymologie

                    Leur nom provient des ailes membraneuses que la plupart

            des insectes hyménoptères portent par paires.

Le mot lui, vient du grec, hymên,"mariage" et ptéron  ,"ailes".

 

1.2 Classification

      Les hyménoptères sont un ordre d'insecte, sous-classe des  ptérygotes, section des néoptères, super-ordre des mécoptéroïdés. Les abeilles, les guêpes et les fourmis sont des représentants bien connus de cet ordre qui est lui-même divisé en deux sous-ordre,  celui  des Symphytes et des Apocrites

 

 

 

  • 2. Morphologie

 

Les Hyménoptères sont un ordre d'insecte holométaboles d'un taille comprise entre 0.1mm et 10cm pourvu de quatre ailes membraneuses, de pièces buccales du type broyeur-lécheur et de trois paires de pattes. Leur corps est divisé en 3 parties, la tête, le thorax et l'abdomen.

2.1 La tête

      La tête porte les antennes, les pièces buccales, les yeux composés et dorsalement, trois ocelles disposées en triangle. Le front est la   zone comprise entre le haut de la tête et les insertions antennaires. La face est situé entre ces insertions et le clypéus, pièce qui   recouvre en partie les pièces buccales. Les pièces buccales comprennent le labre, une paire de mandibule et de maxille munies chacune d'un palpe maxillaire multiarticulé et d'un labium portant une paire de palpes labiaux multiarticulés.

 

 

               2.2 Le thorax et ses composants

                       2.2.1 La division du thorax

Le thorax est formé comme chez tous les insectes de trois segments, le prothorax, le mésothorax et le métathorax, chacun de ces segments portent une paire de patte. On distingue souvent le prothorax du ptérothorax, qui regroupe les mésothorax et métathorax plus ou moins soudés, portant chacun une paire d'ailes. Les plaques rigides formant chaque segment du thorax sont appelées tergites si elles sont dorsales, sternites si elles sont ventrales et pleurites si elles sont latérales. L'ensemble des tergites du thorax forme le notum, divisé en pronotum, mésonotum et métanotum. Selon les ordres d'insectes, le pronotum peut prendre la forme d'un large bouclier protégeant le thorax, (on l'appelle alors le corselet) ou, au contraire, régresser et tendre à disparaître.

T.: tête
Pr.S.: prosternum
Th.: thorax
Mes.S.: mésosternum
Abd.: abdomen
Met.S.: métasternum
Pr.N.: pronotum
St.: sternite
Me.N.: mésonotum
Pl.: pleurite
Mt.N.: métanotum
Stg.: stigmate
Ter.: tergite
Ce.: cerque
Ta.: tarière

 

 

 

           2.2.2 Structure d'une patte

Les pattes d'insectes sont faites d'un certain nombre de segments articulés. De la base vers l'apex, on reconnaît une hanche ou coxa qui s'articule avec le thorax, un petit trochanter, un long tibia, un long fémur et une série d'articles constituant le tarse, le dernier article étant pourvu de griffes ou autres structures adhérentes.

 

 

 

                         2.2.3 Structure d'une aile

Les ailes sont formées d'une fine membrane constituée de deux couches de cuticule accolées et tendues entre les épaississement que constituent les nervures alaires. Ces nervures renferment un canal sanguin et une trachée qui permettent de gonfler et d'étendre les ailes lors de la mue imaginale (=dernière mue donnant l'imago ou insecte parfait, adulte et reproducteur, ne muant plus). Les ailes sont souvent transparentes et semblent glabres à l'œil nu, mais portent en réalité des soies microscopiques. Chez les Trichoptères, les ailes sont couvertes de longs poils abondants, et chez les Lépidoptères, elles sont recouvertes d'écailles colorées disposées comme les tuiles du toit d'une maison.

 

 

 

              2.3 L'abdomen

                    L'abdomen est formé d'un nombre variable de segment abritant entre autre les organes reproducteurs.

                    les femelles sont pourvues à l'extrémité de l'abdomen soit d'une tarière pour déposer les œufs, soit d'un aiguillon venimeux                     protractile.

 

  • 3. Mode de vie de certaines espèces

 

3.1. Les fourmis

 3.1.1 Développement                        

La fourmi passe par quatre stades de développement complément  différent l'un de l'autre pour devenir adulte. Les étapes de la croissance sont l’œuf, la larve, la nymphe et enfin l'adulte.

 

source: http://algomeysa.canalblog.com/archives/2010/04/19/17630936.html

 

     3.1.1.2 L’œuf

Les œufs sont blanc, ovalaires et très petits. Aussitôt pondus par la reine, les œufs sont transportés dans des chambres spéciales de la fourmilière, où des ouvrières particulières prennent soin d'eux. Les œufs sont pondus en printemps et en été, et après quelques semaines ou mois, suivant l'espèce de fourmi, ils éclosent en donnant des larves.

 

image d'une grappe d’œuf de fourmis


                                                    source: http://www.fourmizzz.fr/fourmis.php?fourmis=fourmis_developpement&stade=oeuf

 

     3.1.1.3 La larve

La larve de fourmi ressemble à un asticot et peut atteindre la taille de l'adulte, mais elle n'a ni yeux, ni pattes, ni  antennes. 

Les larves de fourmis sont perpétuellement affamées et leur alimentation occupe des ouvrières pendant plusieurs  semaines. Puis brusquement les larves s'arrêtent de manger : elles sont prêtes à se transformer.

 

image d'une larve

  source: http://www.fourmizzz.fr/fourmis.php?fourmis=fourmis_developpement&stade=larve

 

     3.1.1.4 La nymphe

 Le troisième stade est la nymphe ou pupe ; cette fois-ci les traits de l'adulte apparaissent de façon très estompée. La  pupe est de couleur pâle avec de petites pattes et des antennes collées le long du corps. Au contraire des larves, les  nymphes ne s'alimentent pas. C'est une période de long sommeil qui dure plusieurs semaines ou même des mois. Pendant ce temps et tandis que la pupe ne remue pas, les différentes parties du corps de l'adulte prennent forme.

image d'une nymphe sous cocon


                                                      source: http://www.fourmizzz.fr/fourmis.php?fourmis=fourmis_developpement&stade=cocon

 

image d'une nymphe nue


                                                                     source: http://www.fourmizzz.fr/fourmis.php?fourmis=fourmis_developpement&stade=nymphe

 

 

     3.1.1.5 L'adulte

Enfin la nymphe commence à remuer pattes et antennes. Les autres fourmis du nid se réunissent autour d'elle et l'aident à se défaire de son enveloppe et de son cocon en le déchirant soigneusement avec leurs mandibules. Le jeune adulte, à sa  sortie du cocon, se tient sur ses pattes, mais il est très faible et pendant plusieurs jours son corps restera jaune pâle. Rapidement le jeune adulte prend des forces et son corps se colore peu à peu jusqu'à être de la même couleur que les autres fourmis : la carapace de chitine durcit et la jeune fourmi est en état de commencer sa vie de travail dont la durée peut aller d'un mois à plusieurs années. Elle n'a pas besoin d'apprentissage elle ne fait que suivre son instinct, exécutant immédiatement et bien les mêmes travaux compliqués et variés que ses aînés ont faits avant elle pendant des années.

Fourmi adulte

                                                                  source: http://www.edunet.ch/activite/arche/fourmifranchises/

 

1.2 Reproduction

     1.2.1 La reine fourmilière 

La reine est la fourmi la plus importante de la colonie car c'est la mère de toutes les autres. Une nouvelle colonie est fondée par une reine qui est unique au début, mais dans les grands nids, qui peuvent avoir cinquante ans d'âge et contiennent des milliers et des milliers de fourmis, il existe plusieurs reines qui pondent en même temps. Dans les colonies qui ne possèdent qu'une reine, ou dans les jeunes colonies, la mort de la reine condamne la fourmilière : il ne pourra plus naître de nouvelles fourmis et les ouvrières qui existent vieillissent et meurent.

Dans les colonies en pleine activité des ouvrières font la toilette de la reine avec leur langue, la nourrissent des meilleurs aliments et emportent les œufs sitôt pondus. Pendant la journée, quand le soleil chauffe la surface du sol, les œufs sont placés dans des nurseries situées aux étages supérieurs, puis le soir, quand l'air se refroidit, les œufs sont descendus dans des nurseries plus profondes et plus chaudes. Beaucoup plus grande que les ouvrières, la reine passe sa vie à pondre au rythme d'un œuf toutes les quelques minutes.

Les individus ailés vivent confortablement jusqu'à un certain jour. Ce jour-là, ou jour d'essaimage, les jeunes mâles et femelles ailés s'envolent, essayant leurs ailes pour la première fois. C'est le vol nuptial, pendant que les femelles planent, elles sont fécondées par les mâles qui meurent immédiatement après. 

 

                                                            source: http://www.fourmizzz.fr/fourmis.php?fourmis=fourmis_reproduction

 

     3.1.2.2 Naissance d'une colonie

Les mâles et femelles ailés se réunissent avant le vol nuptial. Haut dans les airs les mâles s'accouplent à la femelle, puis ils meurent rapidement et pour la femelle commence une nouvelle vie, une aventure extraordinaire. Elle se laisse emporter par le vent et finalement atterrit. Elle se trouve alors à une grande distance de son ancien nid, toute seule, mais elle sait ce  qu'elle doit faire. Elle cherche en creusant un trou dans le sol ou en se glissant sous une pierre ; après quoi elle s'enferme sous terre dans une loge et elle est prête à pondre. Aussitôt installée et murée dans sa loge, la jeune femelle se débarrasse de ses ailes en les coupant avec ses mandibules ou en se frottant : elle ne volera plus jamais car la voilà devenue reine. Bien qu'elle puisse vivre jusqu'à 15 ans, plus jamais elle ne remontera à la surface du sol, plus jamais elle ne verra le soleil.

La reine doit attendre de longues semaines, quelquefois même huit à  neuf mois, avant que les premiers œufs pondus n'aient donné des fourmis capables de travailler. Les premiers œufs sont de petite taille et la reine en mange un certain nombre pour se maintenir en vie. Elle trouve aussi une autre source d'alimentation dans les muscles de ses ailes. Comme elle n'a plus d'ailes, les muscles qui les commandaient sont devenus inutiles. Ils sont résorbés peu à peu, fournissant un appoint de nourriture appréciable à la reine.

Quand éclosent les premières larves, la reine doit les nourrir avec du jus provenant de ses glandes salivaires. Elle doit attendre que ses premières larves se transforment en nymphes puis en jeunes adultes. Les premières ouvrières arrivées à l'âge adulte sont faibles mais rapidement elles prennent des forces et, malgré la brièveté de leur vie, elles arrivent à creuser un chemin de la. chambre de la reine vers l'extérieur et partent à la recherche de nourriture. A partir du moment où elle est nourrie avec de la chair d'insecte ou du miellat, la reine est capable de pondre de nouveau et sans interruption. Rapidement la colonie se peuple d'adultes en bonne santé et elle s'agrandit vite. Les jeunes ouvrières creusent de nouveaux tunnels et aménagent de nouvelles chambres. Les reines de fourmis charpentières et leurs nymphes reposent dans les chambres royales.

Quelques œufs donneront des mâles ailés et un très petit nombre de femelles ailées ; mais le plus grand nombre des œufs se transformera en ouvrières. Celles-ci sont des femelles sans ailes, des femelles incomplètes qui ne peuvent pondre.

 

3.1.3 L'habitat

La plupart des fourmilières sont souterraines mais en Amérique du sud, une espèce de fourmis construit des habitations fleuries.

     3.1.3.1 Habitations souterraines

La plupart des fourmis, en particulier dans les régions tempérées, vivent sous terre. Les fourmis du genre Iridomyrmex, importées d'Amérique du Sud aux États-Unis, par exemple, construisent des nids souterrains avec de nombreux tunnels s'étendant au loin. Nous verrons plus loin le genre Atta est un mineur encore plus remarquable : leurs nids, couvrent de grands espaces et peuvent descendre à plusieurs mètres de profondeur. Les fourmis qui vivent dans les déserts, régions sèches, creusent leurs habitations très profondément dans le sol afin d'être protégées des brûlures du soleil et de trouver de l'humidité.

 

image d'une fourmilière

                                                                      source: http://www.artezia.net/animaux/fourmis/fourmis.htm

 

     3.1.3.2 Habitations fleuries

En Amérique du Sud, une espèce de fourmi construit des nids très curieux. Dans la forêt équatoriale du bassin de l'Amazone, où le sol est toujours humide, ces fourmis ramassent de la boue et la transportent en haut des arbres. La boue est déposée sur une branche, chaque ouvrière apportant une bouchée à la fois, jusqu'à ce qu'une grosse boule soit constituée. Cette boule peut mesurer jusqu'à 20 centimètres de diamètre et elle est percée de chambres et de tunnels. On pense que les fourmis y portent et y plantent des graines de plantes. Rapidement les graines germent, la boule se couvre de fleurs et les racines la consolident fortement : même les violents orages équatoriaux ne réussissent pas à emporter la boue.

 

3.1.4 Alimentation

Les fourmis peuvent être insectivore, granivore, éleveuses de bétail ou encore champignonnistes.

     3.1.4.1 Les fourmis insectivores

Les fourmis tirent pour une large part de leur subsistance aux dépens des autres insectes. Beaucoup d'entre elles exercent leur activité de chasseresse sur tous les Arthropodes qu'elles peuvent capturer.

     3.1.4.2 Les fourmis granivores

Les fourmis moissonneuses se rencontrent surtout dans les régions du monde à climat tempéré sec. Elles sont particulièrement abondantes dans les régions méditerranéenne. Les colonnes de ces fourmis cheminent en double file, souvent sur une centaine de mètres. Au retour à la fourmilière, chacune porte une graine ou capsule ou akènes. Les grains récoltés sont stockés dans des greniers souterrains particulièrement étanches

     3.1.4.3 Les fourmis éleveuses de bétail

Les pucerons représentent de bien curieux bétail : ce sont en effet de minuscules insectes aux pièces buccales extrêmement spécialisées, transformées en un rostre avec lequel ils piquent les végétaux pour se nourrir de leur sève. Les pucerons en ingèrent des volumes importants : aussi, leurs excréments que l'on appelle le miellat contient énormément de sucres.

Les fourmis en sont très friandes et caressent leur abdomen avec les antennes et les pucerons stimulés évacuent par leur orifice anal une goutte transparente que les ouvrières aspirent avidement.

     3.1.4.4 Les fourmis champignonnistes

Ces fourmis des régions tropicales et subtropicales du Nouveau Monde appartiennent à une tribu de Myrmicides, les Attini , dont toutes les espèces connues pratiquent la culture des champignons. L'association est vraiment symbiotique car les insectes fournissent au champignon le substrat nécessaire à sa croissance et l'ensemencent avec du mycélium en retour, le végétal fournit aux insectes leur nourritures car les fourmis se nourrissent uniquement des renflements de mycélium ou mycotêtes et s'en servent pour alimenter leur larves.

 

3.1.5 Moyens de communication

     3.1.5.1 Communication chimique

Les fourmis possèdent de nombreuses glandes qui produisent, stockent et sécrètent un grand nombre de substances chimiques, dont les phéromones.

Les utilisations des phéromones sont très nombreuses. Elles permettent aux mâles et aux femelles de se retrouver pour la reproduction, à la reine d’appeler ses ouvrières, aux ouvrières de marquer le territoire pour chercher la nourriture et même d’organiser la défense de la fourmilière. Enfin, les fourmis d’une même colonie partagent la même odeur, ce qui leur permet de reconnaître directement amis et ennemis.

     3.1.5.2 Communication tactile

Chez la plupart des espèces, certains types de messages, simples et directs, sont transmis par rapport physique, comme par attouchement, tapotement ou bien, effleurement. Ce type de communication est utilisé pour le recrutement ou lors de la trophallaxie.

     3.1.5.3 Communication sonore

Les fourmis produisent du son par 2 moyens : par stridulation ou tapotement.

La stridulation est un crissement aigu, dû aux frottements d’un mince grattoir, contre un plateau de fines crêtes parallèles, situé sur la surface adjacente de l’abdomen. Il peut servir de signal de détresse, d’informations sur une source de nourriture ou d’une demande de renfort. Concernant les tapotements, certaines espèces de fourmis frappent le sol avec leur tête, leurs mandibules ou leur abdomen pour signaler un danger.

 

Pour plus d'information sur les fourmis

 

3. 2 Les abeilles

Informations sur les guêpes

 

3. 3 Les bourdons

Informations sur les bourdons

 

 

  • 4. Sources

source pour la  morphologie : - http://www.afblum.be/bioafb/insectes/insectes.htm

                                                            - http://www.inra.fr/internet/Hebergement/OPIE-Insectes/ch-hymen-m.htm

source pour les fourmis           :   - http://anthormigas.free.fr/Francais/Mode_de_vie.htm

                                              - http://fort.thomas.free.fr/Alimentation.htm

                                                             - http://www.fourmizzz.fr/fourmis.php?fourmis=fourmis_communication

 

Travail effectué par Alaâ & Maxim

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